some people are able to make you smile ▬ ft. Wayne

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❝ Oliver - Wayne ❞

some people are able to make you smile even when you don't feel like it. those people are the bests.
Qu'il aurait aimé pouvoir remonter le temps pour prétendre être malade et ne pas s'être levé ce matin. Malheureusement il n'était pas Hermione Granger, et n'avait de remonteur de temps à portée de main. Ses cours avaient été plutôt intéressants, là-dessus il n'y avait rien à redire. Même si il connaissait déjà les trois quarts de ce qui était dit en classe, cela restait divertissant. C'était en sortant que cela se gâtait toujours. Le midi. Bon sang, le midi était le pire. Mais curieusement, il ne s'était rien passé. Personne ne lui avait fait de croche-pied, personne ne lui avait renversé de carafe d'eau sur la tête, et personne ne lui avait prit le bouquin qu'il lisait pour le jeter dans les toilettes. C'était plutôt étrange, mais il n'allait certainement pas s'en plaindre. Même si au final, il aurait préféré. Parce qu'avant de partir, alors qu'il allait chercher sa veste dans son casier, un petit tas de feuilles était entassé dedans. Et évidemment, dans la grande gentillesse et tolérance de ses camarades de classe, sarcasme quand tu nous tient, ce qui était écrit sur toutes ces feuilles était loin d'être gentil et tolérant. Des insultes, des moqueries, ... Et quand bien même il était capable de reconnaître l'écriture des gens, et donc de citer le nom de chaque personne ayant écrit quelque chose sur ces feuilles, il n'irait pas rapporter cela. A quoi cela l'avancerait, franchement. Cela ne leurs donneraient qu'une raison de plus de le détester, il n'avait pas besoin de ça. Il était donc partit en ignorant tout de cette attaque. Le problème était qu'il ne pouvait pas oublier, il avait une mémoire eidétique. Il aurait aimé. Mais il ne pouvait pas oublier, et il ne pouvait pas non plus s'empêcher de se dire que si autant de personnes pensaient cela de lui, alors c'était probablement vrai, n'est-ce pas ? Il était déjà mal dans sa peau, toutes ces moqueries et mauvais coups qu'on lui faisait commençaient à sérieusement lui mettre un coup au moral. Il ne pouvait pas rentrer chez lui. Ses parents remarqueraient sa tristesse et si il avait le malheur de dire qu'il se faisait persécuter dans ses cours, son père le tuerait, soit-disant qu'il n'était pas un homme s'il n'était pas capable de se défendre. D'aussi loin que Oliver réfléchissait, il ne voyait pas comment il pouvait bien se défendre face à la méchanceté des autres, et il n'avait pas envie que son père ne s'en mêle. Cela n'aurait fait qu'empirer ses problèmes. Il n'osait même pas imaginer ce qui arriverait si son père découvrait toute la vérité, absolument tout ce que le jeune homme lui cache depuis longtemps maintenant. Il aime les hommes, il se fait harceler, il ne sait pas se défendre. Oui, il se ferait tuer si cela venait aux oreilles de son paternel. Et pourtant il n'avait qu'une envie c'était de rentrer, et s'allonger contre son chien qui était un mélange d'oreiller et d'ours en peluche géant, exactement ce dont il avait besoin à ce moment. Mais c'était trop risqué. Voilà pourquoi il était là, assit sur un banc de la place, le regard dans le vide, et ses écouteurs sur les oreilles. House of the Rising Sun entonnait sa mélodie, alors qu'il était plongé dans ses pensées. Cette chanson collait plutôt bien, aussi bien à son humeur qu'à sa vie en générale. Il n'avait personne à aller voir, personne à qui parler. Outre sa mère. Mais puisque sa mère était avec son père, elle était hors d'atteinte actuellement. Ce n'est qu'après une bonne demie heure qu'il sortit de son broyage d'idée noir, pour s’apercevoir que quelqu'un s'approchait de lui.
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23/03/2016

OLIVER O'LEERY & WAYNE SHIELDS

Un coude sur la table du café dans lequel il passe le plus clair de son temps, son menton dans sa main et ses doigts pianotant sur sa joue, Wayne s'emmerde profondément. Devant lui, sa tasse est vide. Le quatrième café de la journée, il l'a déjà avalé. Gobé, pour être exact. Et maintenant, ça y est, l'ennui le frappe de nouveau de plein fouet. Il regarde autour de lui mais non, rien. Personne qu'il ne connaisse. Rien à faire. Alors, c'est décidé, il va aller se promener un peu. Il jette quelques pièces et billets sur la table, laissant un généreux pourboire à la serveuse - qui n'est pas Cerys aujourd'hui, quel dommage ! -. Une fois levé, il replace son portefeuille à sa place, soit dans la poche arrière de son vieux jean troué - rock'n roll baby -. Puis il sort du café en saluant la serveuse qui l'a occupée un peu, au début, quand il est arrivé et s'est installé. Mais elle doit travailler, et Wayne en est fort désolé. Ça ne fait pas son affaire, à lui. Enfin, il va bien trouver quelque chose à faire ou quelqu'un à qui parler ... Hein ? A un moment ou un autre ... Quelque part ... Éventuellement ... Pour l'instant, il se contente d'avancer sans but précis. Et quelques mètres plus loin, il a déjà les mains enfoncées dans ses poches et la tête baissée. Il s'emmerde. Et il est comme la plupart des gosses : incapable de s'occuper tout seul. Du coup, il boude à moitié. Agacé. Franchement, il ne sait pas à quoi il s'attendait en revenant s'installer ici, mais certainement pas à ça. L'ennui qui prime sur tout le reste. Un profond soupir vient de lui échapper lorsque, par hasard, il relève la tête et ses yeux se posent sur un jeune homme seul. L'air triste. Ou inexpressif, c'est difficile à dire. Intrigué, Wayne s'approche de lui. A l'air apparent sur son visage, ce jeune homme n'est pas au top de sa forme. Et Wayne a bien envie de voir ce que ça donnerait s'il souriait. Alors, sans se soucier d'être au beau milieu d'une place publique, il se place face à lui, à un ou deux mètres du banc où il est installé. Les bras le long de son corps, il se met à bouger la tête de gauche à droite. Puis il entame quelques pas de danse très approximatifs. Sans musique, c'est compliqué. Alors il décide d'inventer et d'improviser la sienne. « Theeere's nooo suuuuch thiiing aaaas smiiiliiing yaaa knoooow. » L'impro, ce n'est vraiment pas son truc. A tel point qu'il se retrouve à chanter un truc à mi-chemin entre l'opéra et ... Euh ... Rien de bien concluant en fait. Il chante n'importe quoi et n'importe comment. Aucun rythme. Ses pas de danse qu'il n'a pas cessés, eux aussi, sont très ... Particuliers. Ses deux doigts en "V" qui passent devant ses yeux, ses hanches qui bougent elles aussi. Bref, il a l'air d'un parfait crétin. Mais Wayne, ça ne le dérange pas. Jamais. Se ridiculiser n'a jamais été un problème pour lui. Du coup, il enchaîne. « Youuuu shouuuld beee smiliiiing. Alwaaaays. » Bon, ça va peut-être suffire, hein ? D'autant que Wayne, comme un idiot, vient JUSTE de se rendre compte des écouteurs qui traînent dans les oreilles du jeune homme en face de lui. Oups. Il n'a peut-être rien entendu de sa petite chanson. Mais de sa danse, il ne peut pas avoir raté quoi que ce soit. Wayne cesse tout de même tout mouvement, avant de placer ses mains sur ses hanches, l'air d'être sur le point de le gronder. « Je parie que tu n'as RIEN entendu de ce que je viens de chanter, n'est-ce pas ? Blasphème ! Trahison ! » Lui, en faire trop ? Jamais, voyons !

» break through the silence (wayne)
» sign of the times (wayne)
» it's a smaaaalll world after alllll (pv wayne)