first day; pv.raph

23/03/2016

ABI & RAPH

Je n'ai pas l'impression que la jolie Abi soit vraiment vexée par mon affreuse gaffe. J'ai bon espoir que ce soit absolument vrai. Qu'elle ne m'en veuille pas et que ça ne reste donc pas entre nous cette bêtise. Je suis déjà mal à l'aise pour un oui ou pour un non moi. Mais le fait qu'elle préfère en rire, ne peut évidemment que me rassurer. J'aurais tout le temps de m'en faire de tout ça, plus tard. Une autre fois ! Voir jamais en fait. Je préfère, pour l'instant au moins, me concentrer sur ce qui nous importe vraiment. A savoir, la radio. Et notre émission de présentation. Celle que nous sommes en train de gérer tous les deux, malgré ma petite bourde que j'espère sans conséquences.

Une fois la première playlist de la journée lancée, je discute avec la jeune femme de ce qu'elle pourrait bien faire au sein de ma radio. Il va bien falloir que l'on se décide ! Je hoche tout de suite la tête de façon positive, quand elle me parle d'un libre antenne. Et forcément, l'idée des animaux ça ne peut que me botter. Moi qui adore les bestioles sous, globalement, toutes leurs formes !

C'est une excellente idée ! J'affirme avec un entrain sincère et non feint. Et comment que je suis d'accord ! J'ajoute, le sourire aux lèvres. J'en oublie carrément le fait que j'étais tellement gêné quelques minutes plus tôt à peine. A croire que j'ai une mémoire sélective et vachement restreinte !

17/06/2017

ABI & RAPH

Au fur et à mesure qu’elle raconte ses idées à Raphaël, Abigaëlle se rend compte, depuis l’autre côté du double bureau, que son visage semble s’illuminer. Même si quand elle y avait réfléchi elle s’était rappelé de l’affection que son patron porte à ses animaux, elle n’avait pas pensé que cela pourrait lui plaire autant. Son entrain donne presque des ailes à la Française, qui laisse s’élargir son sourire.

- C’est vrai ? murmure-t-elle à demi-mot.

Elle a encore plus hâte de commencer réellement le travail, mais ne veut pas brûler les étapes. C’étaient juste quelques idées, qu’elle n’a même pas encore couché sur le papier ou sur un ordinateur.

- Du coup je suis censée commencer ces trucs-là aujourd’hui, ou vous me laissez seulement gérer par exemple la musique et les informations à certains moments de la journée ? s’enquiert Abigaëlle d’une petite voix.

Elle a un peu peur de se faire gronder d’y avoir seulement “pensé”.

23/03/2016

ABI & RAPH

La jeune femme a peut-être oublié le fait que j'aime vraiment beaucoup les animaux. Mais ça n'a pas d'importance. Je ne suis même que plus heureux de l'entendre émettre une telle idée. Difficile de faire autrement que d'avouer que ça me botte terriblement ! Je serais évidemment ravi qu'il y ait une chronique de ce genre sur ma radio et je ne m'en cache pas du tout. Bien au contraire. Comme toujours, je suis enjoué et je le montre bien.

Oh oui ! J'affirme d'ailleurs, un immense sourire sur les lèvres.

C'est sans doute la première fois que je lui montre autre chose que ma timidité. Pour une fois que je ne rougis pas et ne bégaye pas comme un crétin !

Je prends quand même le temps de réfléchir à ses questions ensuite. Même si je suis excité rien qu'à l'idée de cette chronique qu'elle va créer, je ne dois pas oublier de tout faire bien dans l'ordre et le plus correctement possible !

Un peu des deux pour la première journée ? Comme ça, ça te laisse le temps de bien tout assimiler pour pouvoir gérer au mieux ta chronique ! Et tu pourras expliquer celle ci en fin de journée pour que tout le monde soit bien au courant de ce qui va venir dans les prochains jours ? Faudrait aussi qu'on se mette d'accord pour les horaires de cette chronique !

17/06/2017

ABI & RAPH

Abigaëlle a la forte impression que d’avoir parlé de ses projets pour la radio d’Eastcliffs liés aux animaux a fait passer la gêne de Raphaël, quand il avait fourché sur son nom lors de la présentation en direct. Elle est plutôt fière. Il semble fortement enjoué, c’était après tout ce qu’elle cherchait. Impressionner son nouveau patron, et lui montrer qu’il n’a pas eu tort de l’engager.

Lorsqu’elle demande si elle doit commencer ses projets le jour-même, la réponse de Raphaël lui cause un léger stress. Elle devra essayer d’arrondir les angles et de ne pas trop laisser paraître qu’elle doit encore y réfléchir. Peut-être que présenter sa simple libre antenne qu’elle voudrait nommer “Les animaux d’Eastcliffs” suffirait ? A moins qu’elle profite de la prise d’antenne de Raphaël dans la journée pour commencer à préparer un papier d’actualité sur le monde animal… Elle aurait quelques recherches à faire. Quoique… Raphaël vient de lui dire “Ta chronique”. Avant de lui répondre, elle tourne ces deux mots dans sa tête et se demande si elle ne devrait pas se limiter simplement à sa chronique d’actualité. Mais en même temps, elle a vraiment envie d’apprendre à connaître les gens d’Eastcliffs et se rapprocher du public…

- D’accord, en fin de journée… Juste, une précision, tente Abigaëlle en se mordant la lèvre inférieure. Tu as dit “Ta chronique”, mais tu es d’accord pour mes deux petits projets ? Ou je dois me contenter d’un ?

23/03/2016

ABI & RAPH

La jolie blonde en face de moi me semble sincèrement motivée par le boulot au sein de ma radio, pour mon plus grand plaisir. Je suis évidemment ravi et je ne m'en cache pas le moins du monde ! Tout au contraire, je dirais même que je suis carrément excité et heureux de tout ça. J'espère bien que nous allons faire ensemble du très bon boulot. Bien que je n'en doute pas réellement dans le fond. La motivation représente déjà une part importante du travail global !

Mais je fronce bien vite les sourcils quand elle prend la parole pour me corriger plus ou moins. Je ne suis pas certain de bien comprendre. J'ai du mal saisir un truc à un moment donné.

Pardon j'ai sans doute mal compris ! C'est quoi le second projet ? Je n'ai compris et retenu que celui qui concerne les animaux.

J'étais sans doute ailleurs un peu, quand elle m'a parlé. Ou j'étais tellement trop excité par cette idée de parler "animal" que mon cerveau a eut un effet filtre. J'ai donc bien du manquer quelque chose à un moment donné et m'en rendre compte me fout de nouveau dans l'embarras. Il ne m'en fallait pas davantage pour que je recommence à rougir. Encore un peu et je balbutierais des excuses. Mais je me retiens et m'efforce de poser un regard aussi tranquille et apaisé que possible sur son visage aux traits parfaits.

17/06/2017

ABI & RAPH

Les craintes d'Abigaëlle s'envolent soudainement quand Raphaël lui confirme que c'est lui qui a mal compris. Elle s'en veut de le remarquer parce que cela va le faire rougir deux fois plus, vu que son visage est déjà passé à une charmante couleur de radis ! Avant de lui répondre, Abigaëlle se lève de son siège. Elle est assez embêtée de lui parler d'aussi loin et avec des choses qui les empêchent de se regarder réellement. Elle est plutôt polie, la française. Elle déteste causer aux gens, que cela soit à table ou dans un environnement pareil, quand quelque chose se trouve entre eux. Comme une bouteille, un vase de fleurs, ou ici : des micros et des écrans d'ordinateur.

- Hum, les deux concernent les animaux. L'un est une antenne libre, et l'autre une chronique d'actualité, fait Abigaëlle en appuyant sa cuisse contre le bureau de Raphaël, juste devant ce dernier qui a légèrement fait pivoter sa chaise pour se retrouver face à elle.

23/03/2016

ABI & RAPH

Qu'est-ce qu'elle fait ? Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Non, sérieusement je veux dire ! Pourquoi elle se lève ? Pourquoi elle s'approche ? Je peine vraiment à avaler ma salive. Plus elle s'approche de moi, plus j'ai le coeur qui cogne vite et fort dans ma cage thoracique. Je suis à deux doigts de faire un malaise, sérieusement. Je panique complètement et je me demande si ça ne se voit pas. J'ai quand même le réflexe de faire un peu tourner mon siège pour la voir s'approcher et s'arrêter devant moi. Parce que je veux quand même voir ce qu'elle fait. Apparemment, elle veut seulement se rapprocher de moi pour mieux discuter. Je suis quand même tout de suite plus rouge encore, le regard relevé sur elle. Pourquoi ce besoin soudain de me voir de plus près, sérieusement ?

Oh d'accord. Oui, d'accord. En fait je ne suis pas certain d'avoir bien compris. Est-ce que je vais avoir l'air trop con si j'insiste pour tenter de mieux comprendre ? Mais ... Euh ... Du coup la différence ce serait quoi ? Et comment ça fonctionnerait ?

Oui, je vais définitivement avoir l'air bête avec mes questions. Surtout après que j'ai donné mon accord en ayant l'air d'avoir déjà bien compris. Mais ce n'est pas le cas et je suis très gêné de le montrer.

17/06/2017

ABI & RAPH

Sur le coup, quand Raphaël lui demande une nouvelle fois des explications, Abigaëlle se demande si son anglais ne laisse pas à désirer. Ok, elle a encore un franc accent, mais de là à ne pas réussir à se faire comprendre, c'est un comble ! Elle monte l'une de ses mains à sa bouche et se poste quelques secondes dans une expression d'intense réflexion, avant de soulever ses sourcils. Elle vient d'avoir une idée, et de taille. Se moquant de son droit de faire ça ou non, elle attrape un stylo sur le bureau dans le pot plein à craquer de choses et d'autres, et le bloc de post-it qui se situait pas loin, derrière le clavier de Raphaël.

- Je vais te faire un plan.

Elle se penche juste à côté de lui, sans trop prendre une position aguicheuse parce qu'elle tient à son image quand même, la petite frenchie, et commence à gribouiller quelques explications. Quand elle termine, elle remet le stylo à sa place et détache le post-it avant de s'approcher un peu de Raphaël et se pencher juste à côté de lui, en lui montrant sur le papier ce qu'elle a dessiné.

- La libre antenne, fait-elle en montrant son titre qu'elle a inscrit sur le papier, consistera à laisser les gens appeler, et nous parlerons de leurs animaux qu'ils possèdent. Leurs noms, leurs pires bêtises, leur adoption, enfin tout ça. J'animerai avec des questions, des quizz sur leurs animaux, rien de bien faramineux mais ça leur fera plaisir de parler un peu !

Abigaëlle se rapproche encore un peu plus de Raphaël, elle peut presque sentir son odeur mais n'y fait pas vraiment attention parce qu'elle est plutôt concentrée sur ce qu'elle tente de lui expliquer.

- Et la chronique d'actu, ça sera comme les infos, mais que des choses du monde animal ! Par exemple, on entend souvent que des animaux en voie de disparition se font recenser, ça passe aux infos. Eh bien là, je relaierai l'info, à la radio ! Comme les vraies infos... mais qu'autour du sujet des animaux.

La jeune femme se relève légèrement, et plante ses yeux dans ceux de Raphaël qui la regarde.

- Mieux ?

23/03/2016

ABI & RAPH

Je fronce les sourcils quand elle remue pour attraper un stylo dans le pot qui en emprisonne quelques uns et le bloc de post-it qui se trouve à côté. Et ne comprend son intention que lorsqu'elle m'en fait part à voix haute et avec une évidente motivation. Elle tient réellement à ce que je comprenne ce qu'elle a en tête. Ce qui s'avère être parfaitement logique, bien sûr. Et j'ai réellement envie de comprendre où elle veut en venir pour ma part. Il s'agit de ma radio en même temps. Encore heureux que je m'intéresse à tout ce qu'elle a l'intention d'y faire une fois que je l'aurais officiellement embauchée et qu'elle viendra tous les jours ou presque.

Je l'observe avec une beaucoup d'intérêt quand elle gribouille quelques trucs sur le petit papier coloré, que je ne regarde même pas. Je préfère la contempler alors. Sans même vraiment en prendre conscience pourtant. Toutefois, je suis très conscient de sa présence. Preuve en est la façon que j'ai de me crisper de nouveau quand elle s'approche de moi avec la ferme intention de m'expliquer tout ce qu'elle a en tête et qu'elle a étalé sur le post-it.

Je me force à écouter avec autant de concentration que possible, sa première explication qui concerne la libre antenne. Avec quelques exemples, tout me semble effectivement beaucoup plus facile à comprendre. Alors je hoche lentement la tête de haut en bas, le regard rivé sur le papier. Mais elle s'approche encore un peu plus de moi. A ce train là, elle va bientôt finir sur mes cuisses tiens ! Je me racle discrètement la gorge et aussi discrètement que possible, je décale ma chaise à roulettes, de quelques petits centimètres. Juste histoire de ne pas risquer de la voir effectivement atterrir sur moi. Mais ça ne me libère pas du tout de l'emprise de son odeur et de sa chaleur.

Je croise brièvement son regard quand elle se redresse et ne peut m'empêcher de détourner la tête, presque aussi vite. Je ne doute pas que je suis encore une fois d'un rouge soutenu.

Oui ... Oui, oui, je comprends beaucoup mieux comme ça. Et j'aime beaucoup ! Du coup ça se suivrait dans le temps ou éparpillé dans la journée ?

Je dois avoir l'air idiot à lui parler sans la regarder dans les yeux. Mais je ne contrôle pas du tout.

17/06/2017

ABI & RAPH

Une fois qu’elle a fini d’expliquer son plan de jeu, enfin ce qu’elle prévoit pour son travail à la radio, à Raphaël, Abigaëlle se relève légèrement pour le regarder. Il a légèrement décalé la chaise, sans qu’elle s’en aperçoive. Il est en effet un tout petit peu plus loin d’elle que lorsqu’elle s’est penchée sur lui. Abigaëlle retient un sourire amusé de venir pincer ses lèvres pulpeuses et Raphaël détourne la tête instantanément. Il rougit encore. Et il ne peut pas la voir, donc elle se permet de laisser échapper ce sourire qui la torture depuis tout à l’heure. Elle sent qu’elle va vraiment adorer travailler avec lui.

Il lui confirme qu’il comprend ce qu’elle a expliqué, et Abigaëlle se sent un peu mieux. Elle sent bien qu’il n’a pas envie de croiser son regard, étant donné qu’il fait très bien genre de regarder l’écran d’ordinateur, mais il n’y a rien à regarder, la playlist qu’il a lancée tout à l’heure est toujours en cours et il ne semble y avoir aucun souci. Abigaëlle a envie de prendre le bras du fauteuil de bureau et de tourner son patron vers elle, mais elle s’en retient et se contente de retourner de son côté du bureau, son post-it griffonné toujours en main.

- Plutôt éparpillé dans la journée. Je ne voudrais pas que les gens d’Eastcliffs en aient marre de moi.

Elle dit ça en souriant légèrement, car d’ici Raphaël n’a pas pu échapper à son regard.

23/03/2016

ABI & RAPH

Je panique un peu à l'idée qu'elle ne s'imagine que je la fuis. D'accord, c'est bel et bien le cas. Mais ce n'est pas du tout pour une raison terrible du genre que je ne la supporte pas ou je ne sais trop quoi. Parce que non, ce n'est pas ça du tout. Et j'espère bien qu'elle le comprend. Qu'elle sent que je ne suis même pas du genre à ne pas supporter quelqu'un ou je ne sais trop quoi du genre. Je suis tout le contraire. C'est juste que je suis perturbé par elle. Je suis toujours trop facilement perturbé par une jolie femme et je ne sais même pas comment m'en cacher. A quoi bon essayer en fait ? Elle sourit sans cesse de me voir rougir. Je ne me vexe pas de ça. Au contraire, je me dis qu'au moins je sais la faire sourire. Et tant pis si c'est à mes dépends !

Je ne le montre -évidemment- pas, mais je suis sacrément soulagé quand elle s'éloigne enfin de moi pour retourner à sa place de l'autre côté du bureau. Non vraiment, je n'ai rien contre sa présence à mes côtés. C'est juste que ça me rend beaucoup trop nerveux.

Je doute qu'ils en aient marre. Parce que même moi, je ne vois pas comment je pourrais me lasser d'elle. Et pourtant, je la verrai en plus de l'entendre parler ! Après tout, ils ne se sont pas lassés de moi après toutes ces années ! J'ajoute en tentant de faire un peu d'humour comme ça. Même si je ne suis pas certain de si bien m'en sortir que ça. Je suis pourtant très drôle quand je m'y mets ! Si, réellement !

17/06/2017

ABI & RAPH

Quand Abigaëlle retourne de son côté du double bureau et qu’elle se rasseoit à sa place, elle voit du coin de l’oeil que Raphaël replace sa chaise dans le bon angle pendant qu’elle lui parle, juste avant qu’elle le regarde dans les yeux. Elle trouve qu’on dirait vraiment un enfant qui tente d’éviter un maximum tout contact direct -ou indirect- avec elle. Et elle compte bien s’en amuser. Docilement, quand même, elle ne voudrait pas le vexer et se faire virer avant de commencer. Mais si elle peut pimenter cette relation professionnelle et rire un peu, pourquoi pas ?

Avant que Raphaël n’ajoute que les habitants d’Eastcliffs ne se sont pas passés de lui durant toutes ces années, Abigaëlle pense à le taquiner sur le sujet en lui lançant une pique du style “Oui, c’est vrai, après tout ils te supportent toute la journée…” mais se retient, se disant que cela serait fort inconvenant. Peut-être qu’un jour, elle pourra se permettre de le piquer ainsi.

- Si tu le dis… se contente-t-elle de répondre en haussant un peu les épaules, avec un sourire. On verra bien comment ils réagissent à mes programmes ! J’espère que la libre antenne amènera quelques appels… fait-elle en se mordant la lèvre inférieure et en détournant un peu son visage de l’angle de vue de Raphaël.

23/03/2016

ABI & RAPH

J'ai vraiment peur de finir par la vexer à force. Elle va s'imaginer que je suis totalement dégoûté par elle et sa présence. Que je ne supporte pas qu'elle soit trop proche de moi, qu'elle me regarde dans les yeux et je ne sais trop quoi d'autre. Et oui, dans le fond, c'est un peu vrai. Mais rien à voir avec elle. Ou plutôt si. Le fait est qu'elle est très jolie comme fille et que c'est là ce qui a tendance à beaucoup me perturber. Parce que mon regard est sans cesse attiré par elle. Et parce que si j'étais moins timide et plus sûr de moi, j'aurais certainement fini par tenter quelque chose. Au lieu de rougir comme un crétin à chaque fois qu'elle me parle, par exemple.

J'essaie de la rassurer concernant la potentielle lassitude des habitants en ce qui la concerne. Je pense dur comme fer que ça n'arrivera pas de sitôt ça ! Mais je ne sais pas trop comment le lui dire. A part de façon très claire, bien entendu. Mais ça me gêne ça aussi. En fait, tout a tendance à me mettre mal à l'aise quand il est question d'elle derrière !

Y'a pas de raison pour que ça ne fonctionne pas ! J'affirme avec une conviction et une confiance qui ont tendance à m'étonner moi même ! Mais j'avoue que j'ai quand même pas mal hâte d'avoir quelques retours ! J'ajoute, tout sourire. Mais pour ça, encore faudrait-il qu'elle commence évidemment. Alors à quelle heure on commence ça !?

17/06/2017

ABI & RAPH

Abigaëlle regarde à nouveau Raphaël quand il tente de la rassurer en affirmant qu’il n’a aucune raison que les programmes qu’elle souhaite mettre en place ne marchent pas. Il est vrai qu’elle a choisi des thèmes plutôt faciles d’accès, les animaux ça parle à tout le monde, ou presque. Et si tous les habitants d’Eastcliffs ressemblent de près ou de loin à Raphaël, c’est un pari gagné d’avance pour la nouvelle recrue de la radio locale.

La jeune brunette se contente de hocher la tête en souriant, avant de hausser les sourcils car son patron vient de lui poser une question qui fâche. Il lui reste encore pas mal de choses à mettre en place avant de commencer ! Une nouvelle fois, elle regrette de ne pas avoir planché durant tout son week-end là-dessus.

- En milieu d’après-midi ? tente-t-elle d’une petite voix.

23/03/2016

ABI & RAPH

Je ne tiens vraiment pas à brusquer la jeune femme mais il faut quand même bien reconnaître que j'ai sacrément hâte moi même, d'entendre ses chroniques. Les premières seront forcément un peu bancales mais je ne m'en fais pas trop pour ça, c'est parfaitement normal. Il faut bien démarrer quelque part. Et puis je suppose qu'elle n'a pas encore prit le temps de préparer sérieusement tout ça. Je ne dois donc pas m'attendre à des miracles pour sa grande première. J'espère qu'elle ne se fout pas trop la pression. Ce serait bien inutile ! Mon but n'étant évidemment pas de la regarder se planter. J'ai quand même vachement confiance en elle mine de rien. Et ce, sans doute parce que je vois que ça la passionne et la motive très sincèrement.

Oui aucun problème, ça m'va parfaitement ! C'est juste un lancement de toute façon. C'est pas grave si t'as pas encore pu préparer quoi que ce soit. Ce sera au feeling pour les débuts, ok ? Je ne sais pas si je parviens à la rassurer bien comme il faut. Mais au moins, j'essaie ! Hey, je ne suis pas rassureur professionnel moi !

17/06/2017

ABI & RAPH

Abigaëlle ne se sent pas du tout professionnelle, aujourd'hui. Déjà, elle a failli arriver puante et suante à cause du jogging qu'elle a voulu faire aux aurores, ensuite elle manque à plusieurs reprises de taquiner Raphaël alors qu'il s'agit de son patron depuis bien trop peu de temps, puis elle se fait avoir par son manque de sérieux du week-end quant à ses projets pour la radio d'Eastcliffs. Raphaêl n'a de cesse de rougir, comme l'a remarqué la française, mais là c'est plutôt elle qui devrait se mettre à rougir de tout ça. Raphaël accepte qu'elle passe en milieu d'après-midi, et Abigaëlle se détend légèrement. Ca lui laisse pas mal de temps pour tenter de mettre en place quelque chose de correct.

- Oui, partons sur ça... lâche-t-elle dans un souffle.

Le café qu'elle a pris quelques heures plus tôt commence doucement à faire effet sur sa vessie, aussi Abigaëlle se voit dans l'obligation de demander à Raphaël où se situent ses commodités. Elle ne se souvient presque pas de la visite, ou en tout cas n'a pas retenu cette partie. Elle se voit mal arpenter les quelques couloirs et se tromper de porte...

- Pardon mais... tu pourrais me remontrer où se trouvent les toilettes ? demande-t-elle en se sentant un peu rougir.

De la difficulté des légères phobies sociales... Même pour quelqu'un qui fait un long tour d'Europe, les mauvaises habitudes restent.

23/03/2016

ABI & RAPH

Plus je passe de temps en compagnie de la jolie jeune femme, plus je rougis comme un crétin. Et le fait de rougir me met évidemment toujours plus mal à l'aise. Je ne sais pas trop comment faire pour me ressaisir et arrêter ces conneries là. Je crois que je ne le peux tout simplement pas en fait. J'essaie pourtant. Parce que ça m'agace d'être aussi crétin devant quelqu'un. Surtout qu'elle va finir par croire qu'elle fait un truc de pas bien, pour que je sois si gêné. Alors que ce n'est évidemment pas le cas du tout. Tout au contraire même. Il me semble que je me sens quand même de mieux en mieux avec elle. Ce qui n'est pas rien pour une personne telle que moi !

Nous nous mettons assez facilement d'accord pour une heure concernant son projet de chronique. J'en suis ravi et détourne enfin le regard d'elle en sachant que cette fois je ne vais pas passer pour un malpoli ! Je reporte mon attention sur l'écran de mon ordinateur, quand sa voix se fait de nouveau entendre. Et cette fois, je suis tellement surpris, que je ne rougis même pas. En soit, la question n'a rien de si perturbante que ça. Parce qu'aux dernières nouvelles, tout le monde va au petit coin de façon régulière !

Oh bien sûr. C'est la porte bleue dans l'entrée. J'ose espérer qu'elle se rappelle de comment rejoindre l'entrée. Mais franchement, vu la taille de ma maisonnette, je doute qu'elle puisse se perdre !

En son absence, je reprends les rennes de la radio entre deux chansons et deux pages de pub.

17/06/2017

ABI & RAPH

C'est au tour d'Abigaëlle de se mettre à rougir. Pour changer ! Raphaël lui répond rapidement, et le plus naturellement du monde, que les toilettes se trouvent derrière la porte bleue du côté de l'entrée. La française acquiesce, sourit, remercie à demi-mot et se lève avant de sortir du bureau sur la pointe des pieds. Elle souffle à peine, en arrivant dans le couloir, voulant se montrer le plus discrète possible. Elle préférerait nettement rester la femme qui n'a aucun besoin physiologique, à sentir bon, sourire et se contenter d'être jolie. Mais c'est un être humain, avant tout. Comme son patron, après tout.

Elle secoue légèrement la tête devant sa bêtise et prend la direction de l'entrée en marchant le plus silencieusement possible. Elle passe devant le salon, où un chat se prélasse sur le canapé. Ca fait sourire Abigaëlle. Peut-être qu'elle pourra s'accorder une pause pour aller le caresser. Elle arrive dans les toilettes, félicite intérieurement son patron de les garder aussi propres, et fait son affaire rapidement. Sauf que la chasse d'eau ne fonctionne pas. Abigaëlle tente par tous les moyens qu'elle connaît de l'activer : rien n'y fait. Sentant qu'elle commence à paniquer et à suer inutilement, la jeune femme tente de se ressaisir. Elle n'a fait que la petite commission, rien de bien grave ni honteux. Elle se lave les mains au petit lavabo qui se trouve dans la pièce minuscule et ferme le battant de la cuvette avant de retourner vers le bureau, encore plus rouge que cinq minutes auparavant.

- Euh... Il y a un problème avec la chasse d'eau de tes toilettes... fait-elle d'une minuscule voix en montrant à peine sa tête à la porte encore ouverte du bureau.

23/03/2016

ABI & RAPH

Le fait qu'elle aille aux toilettes, lui donne un aspect presque plus humain que celui qu'elle avait jusque là, pour moi. Il faut dire que j'ai un peu trop tendance à voir les femmes comme des êtres totalement dingues dans le genre, supérieurs et tout ça. Alors forcément, quand ils se montrent plus humain, ça me fait quelque chose. Disons que ça me rassure ou quelque chose dans ce goût là. Même si j'ai bien conscience que c'est un peu idiot. Je ne peux pas juste me raisonner aussi facilement que cela.

Je lève un regard surpris vers la jeune femme quand, quelques minutes plus tard à peine, elle revient en m'annonçant que la chasse d'eau ne fonctionne pas.

Oh je suis désolé, j'ai oublié de rouvrir l'arrivée d'eau. Il y a une fuite et j'ai préféré fermer en attendant de pouvoir m'en occuper. Il faut juste que tu tournes le petit robinet qui se trouve à côté, près du sol. Tu laisseras comme ça ensuite. Il faudra un peu de temps avant que ça ne se remplisse de nouveau.

J'aurais du la prévenir plus tôt, je sais. Mais je n'y ai pas du tout pensé. J'ai déjà pris le temps de lui faire visiter ma maison. Je ne pouvais pas en plus penser et prendre le temps de lui parler de tous les petits trucs qui clochent ici et là. Je doute qu'elle puisse m'en vouloir pour ça.

17/06/2017

ABI & RAPH

Les conseils de Raphaël sont attentivement écoutés par une Abigaëlle dont le stress commence doucement à passer. Elle avait peur qu’il ne la suive jusqu’aux toilettes pour régler le problème lui-même, mais d’après lui elle est en mesure de le faire sans son aide. Au fur et à mesure des explications de son patron, la française hoche la tête, avant de sourire timidement, quand le silence se fait.

- D’accord, je vais essayer.

Elle espère fort qu’elle va trouver le petit robinet dont il est question, et qu’elle ne va pas se retrouver avec les chaussures pleines de flotte… La jeune femme tourne les talons et retourne en direction des toilettes. Rien n’a changé, aucun bruit dans la petite pièce. Elle se baisse et s’accroupit à côté de la cuvette, en se disant qu’il ne s’agit pas là de l’endroit le plus agréable dans une maison, avant de voir le petit robinet. Elle le tourne jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus, et immédiatement un bruit se fait entendre dans le réservoir de la chasse. Le temps que cette dernière se remplisse, Abigaëlle se relève et examine le sol afin de repérer la fuite. Au bout de deux minutes, le réservoir ne fait presque plus de bruit, à part celui d’un léger égouttement. Certainement la fuite. Abigaëlle actionne la chasse, et pour faire preuve de bonne volonté, se baisse à nouveau pour refermer le robinet. Elle ne voudrait pas ajouter du travail en plus à son patron. Elle revient, plus légère, en direction du bureau, où Raphaël est toujours derrière son ordinateur.

- Voilà. J’ai refermé la vanne d’eau… tente timidement Abigaëlle en contournant son bureau pour retourner s’asseoir derrière le second, qu’elle hésite à appeler “le sien”.

23/03/2016

ABI & RAPH

Quand elle me tourne le dos pour rejoindre les toilettes, je me demande si j'étais supposé l'accompagner ou non pour l'aider. Mais je trouve que la situation aurait été bien étrange quand même. Tous les deux dans les toilettes, ç'aurait même été carrément bizarre. Surtout qu'il m'en faut tellement peu pour être gêné ... Non vraiment, ça n'aurait rien eut d'une bonne idée et je le sais bien.

Je peux entendre quand elle tourne le petit robinet. L'eau semble revenir et je devine donc sans mal qu'elle a trouvé et devrait pouvoir s'en sortir. Je m'attends quand même à la voir revenir le temps que la cuvette se remplisse à nouveau mais non, elle semble attendre là bas. L'idée qu'elle puisse être terriblement gênée à l'idée de ne pas tirer la chasse d'eau tout de suite, m'amuse un peu. Pour une fois que je ne suis pas le seul à être gêné ! Je dirais même que dans cette situation, elle est celle qui est la plus mal à l'aise.

Enfin elle est de retour et lui annonce qu'elle a prit le temps d'arrêter de nouveau l'arrivée d'eau. Je lui adresse un regard un peu surpris. Autant par l'annonce que par la soudaine timidité dont elle fait preuve. Voilà de quoi me mettre un peu plus à l'aise tiens !

C'est vraiment gentil. Merci. Je lui offre un sourire presque éblouissant. Moins timide.

17/06/2017

ABI & RAPH

La française ne pensait vraiment pas que sa politesse ferait autant plaisir à Raphaël. Il remercie vivement Abigaëlle, qui lui sourit en retour. Elle se dit qu'elle ne l'a encore jamais vu, pour le peu de fois où ils se sont rencontrés, sourire ainsi. La brunette est même obligée de vite détourner le regard, tant ce type de sourire la charme. Et celui de Raphaël est vraiment spécial. Lui qui est si timide, constamment, Abigaëlle trouve que c'est un réel plaisir de le voir d'une autre perspective.

- Il n'y a pas de quoi... murmure-t-elle, se sentant un peu rougir, avant de faire un peu rouler la chaise sur laquelle elle est assise pour se décaler devant l'ordinateur.

Une fois cachée derrière son écran, elle se met à la recherche d'un logiciel de traitement de texte. Elle ne demande pas la permission : après tout elle a ses deux émissions à préparer, et elle n'a pas pris de carnet ni de stylo avec elle ! Il est temps de se mettre au travail, même si elle manque cruellement de café, la fatigue de la fin de matinée commençant à se faire sentir... Abigaëlle jette un coup d'oeil à l'heure sur l'ordinateur, ce qui lui rappelle qu'elle n'a rien pris pour le déjeuner. Quelle cruche...

23/03/2016

ABI & RAPH

J'ai l'impression que c'est soudainement elle qui est gênée face à moi. Ce que je ne peux m'expliquer. C'est étrange de la voir détourner le regard de moi, comme si je venais soudainement de la mettre mal à l'aise. Je ne me l'explique pas. Alors je préfère en conclure que j'ai simplement rêvé la chose. C'est tout simplement impossible que j'ai le pouvoir de la gêner comme ça. Pas moi. Pas elle qui a l'air d'être constamment à son aise. Ce que je lui ai envié dès le premier jour d'ailleurs. Mais après avoir marmonné quelques mots, elle rougit. Ce qui me fait moi même rougir de façon instantanée. D'accord, c'est quand même très agréable tout ça, il faut bien le dire. Je souris un peu plus et détourne à mon tour le regard. Histoire qu'elle ne voit pas le trouble dans lequel ces échanges pourtant presque stupides, viennent de me mettre.

Je vais commencer à aller préparer un truc à manger. Tu as apporté quelque chose ou je prépare pour toi aussi ? J'ai de quoi faire une salade et une omelette. Je sais pas si ... Si ça peut te convenir ?

Plus je parle et plus je suis gêné et me sens m'enfoncer. De toute évidence, parler à cette fille continuera encore un moment de me foutre dans un mal être étrange que je ne saurais contrôler et faire taire pour de bon.

17/06/2017

ABI & RAPH

Elle ne s'y attendait pas du tout, mais Raphaël ouvre à nouveau le feu des paroles pour lui déclarer qu'il s'apprête à préparer quelque chose à manger, et il lui propose dans la foulée de l'accompagner pour le repas si elle n'a rien apporté. Abigaëlle se décale à nouveau sur la droite et regarde Raphaël dans les yeux en se mordant la lèvre inférieure, encore gênée de ne pas avoir pensé du tout à son repas. Elle se sent vraiment cruche.

- Je suis désolée, je n'ai rien pensé à apporter. Tu veux que j'aille nous chercher quelque chose en ville ? Sinon, une omelette et une salade ça m'ira très bien ! le rassure-t-elle instantanément.

C'est vrai, elle adore ça, Abigaëlle. Avec ses habitudes de voyages, elle a appris à se contenter de peu, et ce que propose Raphaël c'est déjà du grand standing par rapport à ce que la brunette a connu par le passé. Et même encore dans son petit appartement miteux actuel. Elle n'a pas encore de quoi se faire des grands repas, même si elle n'aime pas vraiment cuisiner. C'est toujours très simple et pas recherché pour un sou.

23/03/2016

ABI & RAPH

Depuis un petit moment maintenant, j'ai l'impression que la jeune femme est aussi gênée et mal à l'aise que moi. C'est à se demander si je ne suis pas contagieux en fait. Mais en soit, c'est bien la première fois qu'une telle chose m'arrive. Qu'une personne devienne mal à l'aise à mon contact. Je ne vois pas comment ça pourrait être directement ou non, à cause de moi.

Mais non, t'en fais pas pour ça. Cuisiner pour un ou pour deux, c'est un peu la même chose. Que j'affirme le plus sérieusement du monde. Je ne dis pas ça uniquement pour la rassurer. Mais bien parce que je le pense vraiment.

Aussi élégamment que possible -sans quoi je risque de commettre une maladresse et de me casser la figure ou un truc dans le genre- je me lève de mon siège.

Je vais aller préparer ça et je ramène tout ici. Ce n'est pas ce que je fais tous les jours, de manger dans le studio. Mais je pense que l'on sera plus à notre aise l'un comme l'autre, ici que dans ma petite cuisine.

Il me faut évidemment peu de temps pour préparer une omelette. Et pendant qu'elle cuit dans la poêle, je lave quelques feuilles de salade et prépare une sauce vinaigrette. Je ramène le tout, ainsi que les couverts et assiettes, dans le petit studio. Je remplit les assiettes en espérant assez bien doser et en pose une devant elle, sans un mot. Je retourne ensuite de mon côté, presque soulagé de retrouver un semblant de distance avec elle. Elle n'est pourtant pas du tout de désagréable compagnie.

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» Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran. {Abi & Raph}